Le découpé

 
 
 
 
 
 
 
Crochet de châtelaine Crochet de châtelaine Crochet de châtelaine Crochet de châtelaine de type B2 (modèle en cœur évidé), laiton découpé et gravé, pas de poinçons, h. 10,5 cm, XIXe siècle, inv. 985.2.13, Niort, musée Bernard d’Agesci. En savoir plus sur ce crochet de châtelaine  

Certains bijoux présentent des motifs décoratifs découpés suivant un tracé droit ou courbe. Comme pour la gravure, la technique du découpé est une technique de décoration avec enlèvement de métal. L'ajouré désigne plutôt un motif découpé dans une feuille de métal, dont l'arrachement est visible sur l'envers de la découpe. L'ajouré sans arrachement de métal est effectué à la scie à repercer, outil apparu au milieu du XVIIIe siècle. Le découpage à jour peut être effectué à l'aide d'un emporte-pièce et terminé à la lime.

Quelques crochets de châtelaine en laiton dont la production ne semble pas niortaise et la commercialisation assurée par les colporteurs, sont en métal découpé. Tous ces crochets appartiennent à un ensemble homogène de moindre qualité dont la technique de fabrication, le découpé, diffère de celle utilisée dans les ateliers niortais qui appliquent généralement la fonte pour façonner les crochets. Ces pièces en laiton présentent des décors floraux sommairement gravés et des cœurs découpés souvent dissymétriques.

Une série d'agrafes de taille modeste, présente un décor végétal largement ajouré. Ces agrafes de vêtements masculins sont exécutées dans une plaque de métal épaisse.

Agrafe de blouse d’hommes à décor ajouré Agrafe de blouse d’hommes à décor ajouré Agrafe de blouse d’hommes à décor ajouré Agrafe de blouse d’hommes à décor ajouré d’un fleuron, argent embouti et gravé, L. 6,2 cm, poinçons : Crabe, garantie menus ouvrages argent, départements, à partir de 1838 ; différent de Niort et poinçon du maître orfèvre : Paul Loze, Niort, 2e moitié du XIXe siècle, inv. 990.1.2(1et2), Niort, musée Bernard d’Agesci. En savoir plus sur cette agrafe