Une fois mises en forme, les différentes parties qui composent le bijou sont généralement assemblées à chaud, lors de la soudure.
Souder consiste à faire adhérer deux pièces métalliques par chauffage direct. La soudure permet également la réparation de certains accidents de mise en forme. C'est probablement l'une des opérations les plus difficiles à réaliser. Elle s'effectue sur un petit fourneau à braises ou avec une lampe à souder, qui sera ensuite remplacée par le chalumeau à gaz.
Beaucoup de bijoux régionaux sont constitués de deux parties creuses estampées puis soudées. Les croix Jeannette, les cœurs coulants et certaines croix à cabochons sont des bijoux creux dont les parties sont assemblées.
Ces bijoux sont parfois remplis d'une matière dense telle que la résine, pour éviter l'enfoncement et faciliter le travail de l'orfèvre.
Les bijoux ainsi garnis sont plus lourds, ce qui peut inciter à majorer le poids final de l'or ou de l'argent, à l'instar des bijoux dits « fourrés ».
Pour les épingles guimbardes, les broches et les boucles de ceinture, chaussure et chapeau, l'élément d'attache, l'ardillon, est soudé tout comme le sont - au dos des agrafes de mante estampées - les crochets, pattes et anneaux qui permettent la fixation du bijou sur le vêtement.
Certains décors dits « d'applique », moulés ou estampés, sont soudés sur le bijou. C'est le cas par exemple des crucifix obtenus par estampage à l'aide de matrices, soudés sur les croix, ou, au début du XXe siècle, des hermines, salamandres, fleurs de lys et autres écussons décoratifs estampés puis soudés sur des broches mais aussi sur des coupe-papiers ou des éléments de chaînes de bracelets.
De la même façon, les cordes des lyres, qui ornent les crochets de châtelaine, ne sont pas moulées avec le reste du crochet mais soudées lors du montage.