Les poinçons de maîtres orfèvres

Un poinçon d'orfèvre parisien (AD surmonté d'une fleur de lys et d'une couronne) Un poinçon d'orfèvre parisien (fleur de lys couronnée entourée de deux grains de remèdes Deux poinçons d'orfèvres parisiens

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Le poinçon de maître orfèvre est obligatoire depuis le Moyen Âge : chaque orfèvre possède son propre poinçon et il est le seul à pouvoir en faire usage. Ses dimensions ont été fixées à quatre millimètres et demi sur trois, mais les ouvrages d’or en 1721 puis ceux d’argent en 1733 sont marqués d’un poinçon plus petit.

Néanmoins, jusqu'à la Révolution française, les règles diffèrent entre Paris et la province.

Le poinçon des maîtres parisiens

À ses débuts au Moyen Âge, le poinçon de maître orfèvre est losangique à Paris. Le poinçon reprend le symbole ou la devise de l’orfèvre, accompagné du symbole de Paris, la fleur de lys. Celle-ci est couronnée après l’ordonnance de Charles V en 1378.
Dès 1506, deux points appelés grains de remède sont placés autour de la couronne ou de la fleur de lys. À partir de 1540, afin d’éviter les confusions entre les poinçons, les initiales de l’orfèvre doivent être mentionnées.

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Les grains de remède sont des points qui sont intégrés au graphisme du poinçon. Ancienne unité de mesure, en fonction de leur nombre, les grains de remède ont pour but d'indiquer la tolérance qui est accordée au titre, la teneur en métal précieux de l'alliage.