La demi-berline du musée de Thouars

Quelques exemples de véhicules hippomobiles

Le coche :

Véhicule originaire de Hongrie ; le mot « coche » apparaît en 1545 dans la langue française. Attelé de 2 à 6 chevaux et prévu pour 7 à 8 personnes, il est utilisé pour la parade comme pour le voyage. Il se compose d'une caisse légère maintenue par une armature en bois et d'un châssis.
La suspension se compose de quatre bras ou montants qui portent des anneaux dans lesquels sont passées une chaîne ou des lanières de cuir ; le toit est en forme de dôme ou «  à l'impériale ».

Le carrosse :

Provient du latin « carruca » signifiant char.
Le mot apparaît vers 1745 dans la langue française, il désigne rapidement une grande voiture, somptueusement décorée à l'usage des princes ou des rois. Les roues antérieures sont plus petites que les roues postérieures, ainsi il se manœuvre plus facilement. La caisse du carrosse est fermée, elle comporte glaces, portières, rideaux, toit bombé garni de cuir. Un plancher ferme la partie inférieure équipée de marchepieds.

La berline :

Son nom vient de la ville de Berlin.
C'est dans cette ville qu'elle fut fabriquée pour la première fois par un piémontais Philippe de Chieze vers 1660. Elle se distingue du carrosse par une suspension à soupentes en cuir attachées aux deux extrémités du train, elle est aussi plus légère et plus sûre. Sa caisse est cintrée avec une forme de S.
Elle devient la voiture la plus répandue du XVIIIe siècle.
Au XIXe siècle ce sera la voiture de cour et de cérémonie par excellence

La diligence :

Vient du latin « diligentia ».
Au XVIIIe siècle, nom donné au carrosse ou berline coupé : c'est une voiture légère, à usage privé. Vers 1818 apparaissent les grandes diligences à trois compartiments, surmontées d'une impériale et de bagages. Son nom sera donné aux voitures des services publics.