La nourriture est essentiellement basée sur la production de céréales (froment, avoine, seigle et orge) complétée par quelques légumineuses (fèves, pois, lentilles) que l'on mange en soupes ou bouillies.


L'apport carné, souvent bouilli et parfois rôti au-dessus de la lèchefrite qui en recueille la graisse, est constitué par les animaux d'élevage (bœuf, volaille, mouton) et complété par du petit gibier (lièvre, faisan, cailles, lapin), le gros gibier restant le privilège de l'aristocratie.
Parmi les volailles, on trouve des cygnes et des paons très nombreux dans les fermes.
Le pigeon reste un complément alimentaire apprécié par la noblesse.

Le poisson pallie l'absence de viande prescrite par l'Eglise pendant les cent jours de jeûne
que compte l'année. Le pain est un aliment essentiel qui sert partout même à lier les sauces.

Pour ceux qui peuvent se les payer, les épices (indispensables à la consommation des aliments)
sont très utilisées dans la gastronomie médiévale au point d'avoir laissé son nom
à toute une catégorie de commerçants, les épiciers.
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