Le terme de céramique sigillée, inventé à la fin du 19e siècle, dérive du mot latin sigillum
qui désigne les poinçons (décoratifs ou inscrits) qui contribuent au décor et à la signature
de certains vases.
Par extension, on désigne de ce nom tous les vases, décorés ou non,
signés ou non, dont la pâte fine est, le plus souvent, rouge orangé.

La céramique sigillée est apparue à la fin du 1er siècle av. J.-C. en Italie à Arezzo.
Cet atelier, situé en pays étrusque, a hérité d'une longue tradition céramique (dont
le fameux bucchero nero, céramique à pâte rose ou beige souvent ornée de reliefs
ou estampée et recouverte d'un engobe, enduit terreux, noir brillant).


Sa production se caractérise par une pâte rosée recouverte d'un engobe brillant
rouge à reflets orangés.


Rapidement exportée dans tout l'empire,
elle connaît un vif succès en Gaule.

Devant l'intérêt de la population, quelques ateliers gaulois s'intéressent à ce vaste débouché et commencent à imiter la céramique d'Arezzo rendant, en une dizaine d'années, toute importation inut
ile
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