Un regard, une œuvre : Diane et Callisto, plat ovale du musée de Parthenay

Les interprétations

 
 

La scène figurée sur le plat illustre le moment où, Jupiter, séduit par sa beauté, trompe la nymphe en se faisant passer pour Diane.

Cette iconographie est couramment utilisée dès le XVIe siècle, sur des tapisseries, peintures, gravures. De plus, des publications illustrées rendent ces scènes assez accessibles et l’œuvre d’Ovide est souvent éditée. Des artistes majeurs s'inspirent de ce mythe : Rubens, Le Titien, Boucher, Fragonard… Les compositions sont reprises, imitées et déclinées par des créateurs moins illustres et sur de nombreux supports.

Si le sujet est éminemment galant, il ne s’agit pas d’une apologie des rapports homosexuels ni lesbiens, mais plutôt une évocation érotique discrète. Les commanditaires sont pour la plupart des hommes et la mythologie permet des représentations audacieuses.

Néanmoins, le mythe inspire tous les arts et ne se limite pas aux images libertines. En 1651, Francesco Cavalli compose un opéra "La Callisto" sur un livret de Giovanni Faustini d'après Les Métamorphoses d’Ovide.

Nous vous proposons ici, en plus de la gravure de Pierre Milan conservée à l'École Supérieure Nationale des Beaux-arts de Paris, quelques autres exemples issus des collections des musées de Poitou-Charentes. Ils présentent les deux moments les plus fréquemment illustrées du mythe : la séduction de Jupiter, d'une part et la colère de Diane chassant Callisto, d'autre part.

     
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