Le catalogue des formes du vaisselier médiéval évolue, même si il reste modeste, à partir du 13e siècle.

Les récipients s'adaptent à un usage précis (cuisson ou consommation, utilisation collective ou individuelle, modèle décoratif ou utilitaire).

La vaisselle utilisée pour la cuisine (le plus souvent des pots globulaires à cuire) est majoritairement réalisée en terre commune grise peu réfractaire, ne porte pas de décor (quelques bandes digitées parfois) et montre des traces de passage au feu.

Faisant la transition entre vaisselle de cuisine et vaisselle de table, la cruche (fragile mais produite en grande quantité), d'allure encore trapue, en pâte grise, est de plus en plus utilisée. Elle peut être à grand ou petit bec, à fond plat ou bombé, avec ou sans revêtement . Le col est relativement court et souvent évasé. Elle ne possède pas de pied.
La cruche se différencie du pichet par un bec verseur pincé et une panse qui lui confère une plus grande capacité. Tous deux pouvaient contenir de l'huile, de l'eau ou du vin et servaient de mesure ou de pot à transvaser.

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