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SCOOTERS DES ANNEES 50
" Vers un nouvel art de vivre "

" Un deux-roues carossé comme une voiture. Né en Italie et fabriqué par des Français, représentatif d'un nouveau style de vie, celui de l'après-guerre, des années 50 où le design, les arts ménagers et les médias explosent. "

 

Scooter:

- Un peu d'histoire:
Le scooter a connu un grand succès dans les années 50. Il est né en Italie de la reconversion par Paggio d'un stock de moteurs d'avions et d'hélicoptères après la guerre en 1946. Véhicule économique à deux petites roues, plus proche de la voiture que de la moto, il reçoit le nom de Vespa, "guêpe" en italien. Il est bientôt suivi par Innocenti, puissant organisme métallurgiste, avec le Lambretta.

En France, les scooters sont construits par les frères Bernardet, puis Peugeot, Terrot et Motobécane...Pas très stables, mais capables de transporter deux personnes et des bagages, faciles à utiliser, simples à conduire, économiques, de silhouette séduisante, ils remportent un immense succès.

Les scooters sont les deux roues du temps des copains, un style de vie: boums, rock'n roll, robe en carreau Vichy, fichu noué à la pointe du menton, duffle-coat et mocassin. Brigitte Bardot roule en scooter. Dans " Les tricheurs", film mythique sur la jeunesse des années 50, Jacques Charrier possède un scooter. Dans "Vacances romaines", Audrey Hepburn chevauche un vespa.

- La collection du musée :

Moteur 4 temps, 350 cm3 logé devant la roue arrière
Entraînement par chaîne
Démarrage par manivelle
Embrayage commandé, à cône
Huile envoyée au moteur par pompe à main

Le véhicule est pourvu d'un confortable fauteuil avec coussin, dossier et bras

La carrière de l'autaufauteuil se poursuivit jusqu'en 1906. Il ne connut pas grand succès, mais il reste le précuseur du scooter.

Moteur Bernardet, deux temps, 125 cm3
4 vitesses au pied gauche
Puissance 6 CV à 4000 tr/mn
Suspension avant à roue tirée et anneaux Neiman
Suspension arrière par anneaux Neiman
Freins à tambour (110 mm)

Équipements:
Roue de secours dans la partie antérieure du tablier; selle biplace

Ce scooter à la ligne française élégante a été souvent utilisé pour le présentation de mode féminine.

Historique de la marque:

La firme Bernardet, spécialisée dans le side-car est la seule des petites marques françaises de scooters à ne pas être restée confidentielle. Elle présente d'abord de gros scooters à la carrosserie volumineuse, puis en 1952 le E 51, plus léger qui fait le succès de la marque. La version Y 52 de ce scooter est commercialisée en Belgique par Gillet-Herstal et en France sous le nom "d'Hirondelle" par Manufrance.

En 1954, Bernardet allège encore son scooter et présente le Cabri, charmant et élégant monoplace. En 1955, une version plus lourde (125 cm3) et plus carrossée du Cabri est présentée par Bernardet: le Guépard à l'origine "Jaguar". Ce scooter élégant a une technique d'avant-garde avec son moteur bi-cylindre horizontal, et sa boîte Servomatic. Malheureusement il vient trop tard; la firme

Bernardet dépose son bilan en 1959 sans avoir réellement commercialisé ces modèles.

Moteur Comet horizontal 125 cm3
Vitesses: boîte Servomatic 2 vitesses automatiques ville; 2 vitesses automatiques route; embrayage automatique; au guidon à droite poignée tournante des gaz; au pied à droite pédale de selecteur ville / route
Puissance 5 Cv à 5000 tr/mn
Suspension avant à roue tirée et anneaux Neiman
Suspension arrière oscillante, avec bloc caoutchouc auto-armortisseur

Equipements:
Réservoir de 12 litres situé sous la selle; porte-bagage à l'avant et à l'arrière au dessus de la roue de secours; 2 selles.

Historique de la marque:

La firme Bernardet, spécialisée dans le side-car est la seule des petites marques françaises de scooters à ne pas être restée confidentielle. Elle présente d'abord de gros scooters à la carrosserie volumineuse, puis en 1952 le E 51, plus léger qui fait le succès de la marque. La version Y 52 de ce scooter est commercialisée en Belgique par Gillet-Herstal et en France sous le nom "d'Hirondelle" par Manufrance.

En 1954, Bernardet allège encore son scooter et présente le Cabri, charmant et élégant monoplace. En 1955, une version plus lourde (125 cm3) et plus carrossée du Cabri est présentée par Bernardet: le Guépard à l'origine "Jaguar". Ce scooter élégant a une technique d'avant-garde avec son moteur bi-cylindre horizontal, et sa boîte Servomatic. Malheureusement il vient trop tard; la firme Bernardet dépose son bilan en 1959 sans avoir réellement commercialisé ces modèles.

Moteur Bernardet monocylindre 250 cm3, 2 temps, 9 CV, 4200 tr/mn
3 vitesses au pied
Démarrage par kick à droite actionné vers l'avant.

Equipements:
Réservoir dans la partie inférieure du tablier avant
Roue de secours logée dans la partie inférieure du tablier.

Historique de la marque:

La firme Bernardet, spécialisée dans le side-car est la seule des petites marques françaises de scooters à ne pas être restée confidentielle. Elle présente d'abord de gros scooters à la carrosserie volumineuse, puis en 1952 le E 51, plus léger qui fait le succès de la marque. La version Y 52 de ce scooter est commercialisée en Belgique par Gillet-Herstal et en France sous le nom "d'Hirondelle" par Manufrance.

En 1954, Bernardet allège encore son scooter et présente le Cabri, charmant et élégant monoplace. En 1955, une version plus lourde (125 cm3) et plus carrossée du Cabri est présentée par Bernardet: le Guépard à l'origine "Jaguar". Ce scooter élégant a une technique d'avant-garde avec son moteur bi-cylindre horizontal, et sa boîte Servomatic. Malheureusement il vient trop tard; la firme Bernardet dépose son bilan en 1959 sans avoir réellement commercialisé ces modèles.

Moteur Comet horizontal, deux temps, 98 cm3
2 vitesses commandées par poignée tournante au guidon (poignée gauche)
Puissance 4,2 CV à 5000 tr/mn
Refroidissement par air
Suspension avant à roue tirée et anneaux Neiman
Suspension arrière par bloc caoutchouc Plaustra

Équipements:
Réservoir de 5 litres sous la selle; porte-bagage avant et arrière; roue de secours dans la partie antérieur du tablier; une selle réglable en hauteur.

Historique de la marque:

La firme Bernardet, spécialisée dans le side-car est la seule des petites marques françaises de scooters à ne pas être restée confidentielle. Elle présente d'abord de gros scooters à la carrosserie volumineuse, puis en 1952 le E 51, plus léger qui fait le succès de la marque. La version Y 52 de ce scooter est commercialisée en Belgique par Gillet-Herstal et en France sous le nom "d'Hirondelle" par Manufrance.

En 1954, Bernardet allège encore son scooter et présente le Cabri, charmant et élégant monoplace. En 1955, une version plus lourde (125 cm3) et plus carrossée du Cabri est présentée par Bernardet: le Guépard à l'origine "Jaguar". Ce scooter élégant a une technique d'avant-garde avec son moteur bi-cylindre horizontal, et sa boîte Servomatic. Malheureusement il vient trop tard; la firme Bernardet dépose son bilan en 1959 sans avoir réellement commercialisé ces modèles.

49 cm3
2 temps
2 vitesses automatiques

Comme le Solex Micron, ce scooter est bien un scooter car on n'est pas assis dessus à califourchon. Ce cyclomoteur à petites roues fait la transition entre les scooters es années 50/60 et ceux de la vague actuelle.

Présenté au salon de 1951
Cadre et coque importés d'Italie de la "Sociéta Italiana Motoscooters - SIM - Moretti Gran Lusso"
Moteur AMC France, 125 cm3, quatre temps soupapes en têtes
3 vitesses commandées par poignée tournante au guidon transmission par chaîne
Puissance 6 CV à 6500 tr/mn
Refroidissement par air ambiant (ailettes aérées sur la coque arrière)
Suspension avant télescopique
Suspension arrière par quatre ressorts (suspension et amortisseurs)

 

Equipements:
Garde boue; le garde boue avant reçoit le phare; devant le garde boue arrière se niche une boîte à outils atteignable une fois la coque relevée; roue de secours placée sur la coque arrière; deux selles.

Historique de la marque:

La firme Guiller est une société de Fontenay-le-comte (Vendée) fondée en 1911, fabriquant des bicyclettes, des vélomoteurs, des motocyclettes. En 1951, elle se lance dans la production sous licence d'un scooter italien le MORETTI Gran Lusso de SIM dont elle importe cadre et coque de 1952 à 1955. Elle équipe son modèle de moteur français, AMC quatre temps 125 cm3 et 175 cm3, et Aubier Dune deux temps, 125 cm3 et 175 cm3.
La production des Guiller est restée confidentielle, la firme ne fabriquant que sur commande.
L'exemplaire du musée, le premier modèle de la firme, est neuf (invendu).

moteur 125 cm3 2 temps
4 vitesses à main gauche
puissance 5,2 CV à 5 200 tr/:mn
suspension avant à roue tirée ressorts
arrière: ensemble moteur-transmission oscillant, barre de torsion et amortisseurs


Ce scooter a été fabriqué par Innocenti Milan et distribué par Lambetta-France

La première version du LD italien date de 1952.
Mis en circulation en 1958
moteur 125 cm3 2 temps
3 vitesses à main gauche
puissance 5 CV à 4 600 tr/mn
suspension avant à roue tirée ressorts
arrière: ensemble moteur-transmission oscillant, barre de torsion et amortisseurs


Ce scooter a été fabriqué dans les usines Lambretta de Troyes (Saint-Julien-les-Villas).

moteur 49 cm3 2 temps, cylindre vertical à l'avant
1 vitesse à embrayage automatique
poids 29 kg
vitesse maximum 32 km/h


Le solex micron est bien un scooter car on n'est pas assis dessus à califourchon. Il est le plus petit des scooters. Il devait à son époque être immatriculé et son usage n'était autorisé qu'à partir de 16 ans, nécessitant la possession du permis A1. La version "protection civile" bridée à 15 km/h, très dépouillée, était réservée à l'apprentissage des enfants.

Présenté au salon d'octobre 1951
100 cm3, deux temps
Deux vitesses commandées par deux pédales au talon; la pédale de droite enclenche la première, celle de gauche la seconde, les deux pédales donnent le point mort à mi-course; une troisième pédale commande le frein arrière
Puissance 2,6 CV à 4500 tr/mn
Refroidissement par turbine calée sur le volant magnétique


Équipements:
Réservoir à essence 7 litres, coffre à outils sous le siège avant qui bascule; dans le tablier avant, petite galerie pour fixer une serviette; garde boue et pare-chocs style "automobile"; selle monoplace (biplace dans la version 125 cm3 de 1953); guidon à deux branches à poignées inversées.

Historique de la marque:

La firme dijonnaise Terrot et sa sous-marque Magnat-Debon lancent au Salon de 1951 un scooter, petit, de ligne "ponton", "rondouillard" comme les belles américaines qui font rêver à l'époque. Les scooters Terrot et Magnat-Debon rencontrent un vif succès et occupent le troisième place du marché français. Ils sont relativement difficiles à conduire avec leurs trois pédales sur le plancher: deux au talon pour les vitesses, une pour le freinage. Aussi au Salon de 1955, Terrot présente le "scooterrot" doté d'une boîte de vitesse pré-sélective à trois vitesses commandées par une poignée tournante au guidon.

moteur 75 cm3 2 temps
vitesses automatiques intégralement par variateur continu Uher et embrayage automatique Beltomatic
puissance 3CV à 4 250 tr/mn
suspension avant télescopique; arrière, par bloc caoutchouc


Ce scooter construit à Mulhouse Boutzwiller par la manufacture du Haut-Rhin, fabriquant d' armes portatives, est une copie améliorée du scooter allemand Hobby de DKW. Maniable, silencieux, d'une bonne tenue de route, il est l'un des premiers scooters français à être entièrement automatique.

Moteur 125 cm3, 4 temps
3 vitesses commandées par sélecteur au pied
Puissance 5 CV à 5000 tr/mn
Refroidissement par turbine (grilles d'aération dans la coque arrière)
Suspension avant à roue poussée et ressorts
Suspension arrière par un gros ressort sur bras oscillant


Équipements:
Réservoir de 7 litres dans la coque arrière en alliage léger; porte bagages et roue de secours à l'arrière; 2 selles.

Historique de la marque:

Dans les années 50, la firme Motobécane-Motoconfort, spécialisée dans les deux roues à moteur, se consacre à l'étude de la mobylette dont le succès sera immense. Néanmoins, poussée par la mode du temps, elle présente au salon de 1951 le scooter Motoconfort STC appelé aussi "Mobyscoot". Ce scooter dessiné par Geo Ham (George Hamel), célèbre pour ses dessins d'autos, motos et autres engins mécaniques ne manque pas d'élégance, mais il a un moteur archaïque de vélomoteur.

Au printemps 1954, la firme propose un nouveau scooter, à la carrosserie très simplifiée (d'où son nom de scooter déshabillé) avec un moteur deux temps et d'un coût très réduit. Ce modèle est "habillé" par le dessinateur Geo Ham en 1956. La marque est alors en mesure de rivaliser avec les autres marques de scooters et notamment les italiens. Enfin, Motobécane-Motoconfort présentent en 1957 le Moby-montagne spécialement étudié pour le grand tourisme et les parcours montagneux.

Moteur deux temps, 98 cm3, licence Villiers type S2G
2 vitesses commandées par poignée tournante au guidon (poignée gauche)
Puissance 2,9 CV à 4800 tr/mn
Suspension avant Grégoire à biellettes et ressorts compensatoires.

Équipements:
Réservoir de 4,5 litres logé au sommet de la coque; pas de coffre; grandes roues; une seule selle.

Ce scooter est le premier scooter à allier la tenue de route du cyclomoteur et la propreté du scooter.

Historique de la marque:

La firme mâconnaise Monet et Goyon est créée en avril 1917 et se spécialise dans les véhicules pour malades, blessés et mutilés - on est en pleine guerre mondiale -.Son vélauto commercialisée de 1919 à 1925 est annoncé comme "l'automobile
à une place" . Son cadre est ouvert et habillé de deux marchepieds, son moteur qui entraîne la roue arrière est enfermé dans le capotage qui supporte un fauteuil en vannerie avec coussin; ses deux grandes roues lui donnent de la stabilité. Il a les caractéristiques d'un scooter.

En 1953, la firme acquiert la licence de fabrication du moteur Villiers MK F1 de 98 cm3 et fait dessiner par son ingénieur André Lemardelé (1902-1983) une partie cycle auto porteuse originale. Le célèbre styliste Alexis Kow
(1900-1978) revoit l'ensemble pour lui donner une esthétique tout en courbe. Ainsi nait le "Starlett" au nom évocateur...

Moteur deux temps, 125 cm3
3 vitesses au pied gauche
Puissance 6 CV à 4600 tr/mn
Refroidissement par turbine
Suspension avant parallélogramme déformable et anneaux Neiman
Suspension arrière, bras oscillant et ressort noyé dans un bloc de caoutchouc

Équipements:
Réservoir de 7 litres sous le siège du conducteur, coffre à outils et roue de secours dans le tablier avant; deux sièges en mousse

Ce scooter a été conçu par l'ingénieur Baguena suivant une conception mécanique très automobile. Sa carrosserie a été dessiné par Labourdette. Sa ligne très française est élégante et aérodynamique.

Historique de la marque:

Les scooters Alcyon ont été conçus par les établissements Brissonnet, fabricants d'accessoires pour automobiles et de side-car commercialisés sous le nom de Speed. Ils ont été fabriqués par la société Mors, spécialisée dans l'électroménager, la signalisation ferroviaire et la mécanique puis par les établissements Gentil à Courbevoie bien connue pour ses cycles Alcyon.

Deux modèles ont été commercialisés: le SIC Speed présenté au Salon de 1951 et le Mors-Speed Paris-Nice avec écusson Alcyon présenté au Salon de 1953.

Moteur deux temps, 115 cm3
2 vitesses au talon
Puissance 3,8 CV à 4500 tr/mn
Refroidissement par air ambiant
Suspension avant télescopique
Suspension arrière oscillante

Équipements:
Réservoir de 7 litres dans la coque en alpax; pas de roue de secours; une selle bi-place

La ligne originale de ce scooter n'obéit à aucune école. Il a été fabriqué à Sens par la société Mors, vendu par la société SICVAMet commercialisé pour la dernière fois dans les dernières années par Alcyon.

Historique de la marque:

Les scooters Alcyon ont été conçus par les établissements Brissonnet, fabricants d'accessoires pour automobiles et de side-car commercialisés sous le nom de Speed. Ils ont été fabriqués par la société Mors, spécialisée dans l'électroménager, la signalisation ferroviaire et la mécanique puis par les établissements Gentil à Courbevoie bien connue pour ses cycles Alcyon.

Deux modèles ont été commercialisés: le SIC Speed présenté au Salon de 1951 et le Mors-Speed Paris-Nice avec écusson Alcyon présenté au Salon de 1953.

Moteur 2 temps, 123 cm3
3 vitesses commandées par poignée tournante au guidon (poignée gauche)
Puissance 5 CV à 4500 tr/mn
Refroidissement par air ambiant et un embryon de petite turbine
Suspension avant à roue poussée et anneaux Neiman
Suspension arrière par bloc caoutchouc


Équipement:
Réservoir de 7 litres; coffre à outils symétrique du réservoir; roue de secours à l'arrière; une deuxième selle peut être installée sur le porte bagages arrière; guidon équipé du phare.

Historique de la marque:

Dans les années 50, la firme Motobécane-Motoconfort, spécialisée dans les deux roues à moteur, se consacre à l'étude de la mobylette dont le succès sera immense. Néanmoins, poussée par la mode du temps, elle présente au Salon de 1951 le scooter Motoconfort STC appelé aussi "Mobyscoot". Ce scooter dessiné par Geo Ham (George Hamel), célèbre pour ses dessins d'autos, motos et autres engins mécaniques ne manque pas d'élégance, mais il a un moteur archaïque de vélomoteur.

Au printemps 1954, la firme propose un nouveau scooter, à la carrosserie très simplifiée (d'où son nom de "scooter déshabillé") avec un moteur deux temps et d'un coût très réduit. Ce modèle est "habillé" par le dessinateur Geo Ham en 1956. La marque est alors en mesure de rivaliser avec les autres marques de scooters et notamment les italiens. Enfin, Motobécane-Motoconfort présentent en 1957 le Moby-montagne spécialement étudié pour le grand tourisme et les parcours montagneux.

Le scooter Motoconfort SVH constitue la version de luxe du SV dessiné par Geo Ham: grand tablier, panneaux latéraux amovibles cachant le moteur, turbine de refroidissement plus importante. Les améliorations en ont fait les concurrents directs des Vespa et des Lambretta.


Historique de la marque:

Dans les années 50, la firme Motobécane-Motoconfort, spécialisée dans les deux roues à moteur, se consacre à l'étude de la mobylette dont le succès sera immense. Néanmoins, poussée par la mode du temps, elle présente au salon de 1951 le scooter Motoconfort STC appelé aussi "Mobyscoot". Ce scooter dessiné par Geo Ham (George Hamel), célèbre pour ses dessins d'autos, motos et autres engins mécaniques ne manque pas d'élégance, mais il a un moteur archaïque de vélomoteur.

Au printemps 1954, la firme propose un nouveau scooter, à la carrosserie très simplifiée (d'où son nom de scooter déshabillé) avec un moteur deux temps et d'un coût très réduit. Ce modèle est "habillé" par le dessinateur Geo Ham en 1956. La marque est alors en mesure de rivaliser avec les autres marques de scooters et notamment les italiens. Enfin, Motobécane-Motoconfort présentent en 1957 le Moby-montagne spécialement étudié pour le grand tourisme et les parcours montagneux.

Présenté au Salon de 1949, livré émaillé en bleu métallisé.
Moteur Aubier-Dunne (Saint Amand Les Eaux), 125 cm3, 2 temps.
3 vitesses au pied gauche (boîte de vitesse commandée par sélecteur "Reflex ")
Puissance 3.6 CV à 4100 tr/mn
Refroidissement par air ambiant
Suspension avant très originale: fourche monobras (compacte, elle prend peu de place et permet l'implantation d'un large tablier) et télescopique.
Suspension arrière coulissante (deux coulisseaux inclinés à ressorts).

Équipements:
Ce scooter a un réservoir de 6 litres placé à l'arrière, un coffre à bagages arrière accessible par une trappe sur le dessus, une roue de secours montée verticalement à l'arrière du coffre à bagages, deux selles réglables: elles coulissent sur les tubes du cadre, et un guidon constitué de deux branches réglables en largeur.

Historique de la marque:

Le 1er scooter 100% français
Le S 419, très inspiré des premiers Lambretta. Il a été présenté, peint en bleu, blanc, rouge à la presse spécialisée à l'été 1949 sur l'autodrome de Montlhéry. La presse fut favorablement impressionnée; elle fut séduite par sa ligne soulignée par les nombreux chromes et l'élégance de son guidon avant, dûe à son original système de suspension. L'écusson du S 149, un coq tricolore, rappelle les origines de Paul Vallée directeur de l'écurie de France, fameuse pour ses succès en automobiles.

Moteur du vélomoteur P 55, 125 cm3, 2 temps
3 vitesses au pied droit par deux pédales, l'une servant à monter les vitesses, l'autre à les descendre.
Puissance 4 CV à 4600 tr/mn
Refroidissement par turbine
Suspension avant, à roue tirée et anneaux Neiman
Suspension arrière à bras oscillant et anneaux Neiman

Équipements:
réservoir d'essence de 7 litres accessible par une trappe sous la selle du conducteur; coffre à l'avant; roue de secours à l'arrière; 2 selles.

Historique de la marque:

A la fin de l'année 1953, le constructeur français fait bénéficier son scooter de son expérience en matière automobile et motocyclette. Il dote son premier scooter le S55 d'une carrosserie très automobile, très proche de la 203. Le tableau de bord logé dans le tablier avant est très complet et s'apparente à celui des automobiles: indicateur de position des vitesses avec à sa gauche, tirette du starter et à sa droite, tirette de l'éclairage. Le moteur est emprunté à la moto Peugeot P55. Dès le Salon de 1954, Peugeot présente des modèles S 57, S 57 AL, S 157 où le changement de vitesse par pédale au pied devient par poignée tournante. Au Salon d'octobre 1956, Peugeot modifie la silhouette de ses scooters: le phare devient mobile sur le guidon, il est couplé avec lui par un capotage alors qu'auparavant il était fixe en haut du tablier. Enfin au Salon de 1957, le scooter Peugeot est une dernière fois modifié: un garde boue mobile à l'avant remplace le coffre et le porte bagages auparavant carrossés.

Moteur deux temps, 125 cm3
3 vitesses commandées par poignée tournante au guidon (poignée gauche)
Puissance 5 CV à 5700 tr/mn
Refroidissement par turbine
Suspension avant à roue tirée et anneaux Neiman
Suspension arrière à bras oscillant et anneaux Neiman

Équipements:
Le coffre et le porte bagages sont remplacés par un garde boue avant mobile; une roue de secours à l'arrière; deux selles.

Historique de la marque:

A la fin de l'année 1953, le constructeur français fait bénéficier son scooter de son expérience en matière automobile et motocyclette. Il dote son premier scooter le S55 d'une carrosserie très automobile, très proche de la 203. Le tableau de bord logé dans le tablier avant est très complet et s'apparente à celui des automobiles: indicateur de position des vitesses avec à sa gauche, tirette du starter et à sa droite, tirette de l'éclairage. Le moteur est emprunté à la moto Peugeot P55. Dès le Salon de 1954, Peugeot présente des modèles S 57, S 57 AL, S 157 où le changement de vitesse par pédale au pied devient par poignée tournante. Au Salon d'octobre 1956, Peugeot modifie la silhouette de ses scooters: le phare devient mobile sur le guidon, il est couplé avec lui par un capotage alors qu'auparavant il était fixe en haut du tablier. Enfin au Salon de 1957, le scooter Peugeot est une dernière fois modifié: un garde boue mobile à l'avant remplace le coffre et le porte bagages auparavant carrossés.

150 cm3
3 vitesses par poignée tournante à gauche
Refroidissement par turbine
Suspension avant à roue tirée et anneaux Neiman
Suspension arrière à bras oscillant et anneaux Neiman.

Equipements:
Coffre à l'avant et petit coffre dans la partie infériure du tablier
Crochet dans tablier avant; possibilité de 2 passagers
Roue de secours à l'arrière
Réservoir de 7 litres sous le siège.

Historique de la marque:

A la fin de l'année 1953, le constructeur français fait bénéficier son scooter de son expérience en matière automobile et motocyclette. Il dote son premier scooter le S55 d'une carrosserie très automobile, très proche de la 203. Le tableau de bord logé dans le tablier avant est très complet et s'apparente à celui des automobiles: indicateur de position des vitesses avec à sa gauche, tirette du starter et à sa droite, tirette de l'éclairage. Le moteur est emprunté à la moto Peugeot P55. Dès le Salon de 1954, Peugeot présente des modèles S 57, S 57 AL, S 157 où le changement de vitesse par pédale au pied devient par poignée tournante. Au Salon d'octobre 1956, Peugeot modifie la silhouette de ses scooters: le phare devient mobile sur le guidon, il est couplé avec lui par un capotage alors qu'auparavant il était fixe en haut du tablier. Enfin au Salon de 1957, le scooter Peugeot est une dernière fois modifié: un garde boue mobile à l'avant remplace le coffre et le porte bagages auparavant carrossés.

Moteur deux temps, 125 cm3 placé horizontalement
3 vitesses commandées par poignée tournante au guidon (poignée gauche)
Puissance 4,9 CV à 4600 tr/mn
Refroidissement par circulation d'air (grille à l'avant et à l'arrière de la coque)
Suspension oscillante avec bras en alliage léger à l'avant et un réglage de la flexibilité par déplacement de l'amortisseur arrière

Équipements:
Réservoir de 7,5 litres dans la coque centrale; roue de secours à l'arrière; selle biplace

Historique de la marque:

L'ingénieur italien, Vincent Piatti, auteur du "Minimotor", résidant à Londres, crée en 1952 le scooter Piatti. Construit en Angleterre par Cycle Master ainsi qu'en Belgique il est importé de façon confidentielle en France. Le S 125 est surtout produit en Grande Bretagne d'où il importé de façon confidentielle en France par Charles Escoffier qui les présentent au Salon de 1957 mais qui ne parvient pas à les commercialiser.

Le scooter Piatti est un scooter très original par son bloc-moteur oscillant et par sa carrosserie monocoque auto-porteuse qui lui donne une allure de cigare. Ses dimensions réduites, 140 cm de long, 60 de large, 87 cm d'empattement, ses petits pneus (3,50 x 7") le rendent particulièrement instable.

Coque réalisée par emboutissage sur matrice en béton par la société Eslassant spécialisée dans la réalisation de voitures de course.
Moteur Ultima (Lyon), 125 cm3, deux temps
4 vitesses à main droite
Suspension avant à roue poussée et anneaux Neiman
Suspension arrière à parallélogramme déformable et triples anneaux Neiman
Direction reportée à l'arrière par joint de type cardan.

Historique de la marque:

Le musée conserve l'unique exemplaire construit d'un scooter imaginé et réalisé en 1955 par Armand Pagnon, ingénieur au développement des autorails Renault. Il est présenté à la presse spécialisée à l'occasion du Salon de 1957. Sa direction reportée à l'arrière par joint de type cardan le rend proche de l'automobile. Mais sa conduite est pratiquement impossible car il penche à gauche quand on tourne le guidon à droite et vice-versa !...

 

Design:

- Un peu d'histoire:

Les designers créent un mobilier utilisant des matériaux industriels, fil d'acier, plastique...
Leurs modèles peuvent ainsi être fabriqués en série...comme des voitures ou des scooters, et sont encore édités de nos jours: table tulipe de Saarinen, fauteuils en résille de fil d'acier chromé de Harry Bertoïa et de Charles Eames, chaises en plastique moulées et teintes de couleurs vives, la Panton, la "Fourmi" d'Arne Jacobsen.


Le sculpteur japonais Isamu Nagushi collabore avec la firme Knoll et crée les lampions "Akari" en papier japonais traditionnel fait à partir de l'écorce de mûrier. Ces lampes et suspensions ont remporté un succès mondial et sont continuellement plagiées.

- Les objets de la collection:


Pied en structure monocoque de plastique, dessus en marbre.
Cette table Tulipe est l'image emblématique du style Knoll alliant utile, confort et beauté. Le pied est reporté au centre de la table, dégageant ainsi la place pour les convives.

Le sculpteur Harry Bertoïa crée, pour Florence Knoll, une série de sièges ou l'on trouve associées imagination créative et prouesses techniques.
Bertoïa raconte que c'est à la vue d'un égouttoir en fil de métal qu'il aurait imaginé une série de sièges "Diamonds", en résille d'acier.

Chaise moulée par injection d'une seule pièce en plastique.
Après avoir inventé en 1954 le siège gonflable en PVC, Verner Panton crée une chaise de fabrication industrielle, si indépendante de toute influence historique qu'on la connaît sous le nom de PANTON.

Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, le sculpteur japonais, Isamu Nogushi, crée la gamme de lampions Akari ("lumière" en japonais) pour réanimer l'industrie du papier de la ville de GIfu ( Japon).

 

Médias:

- Un peu d'histoire:

Les laboratoires Bell inventent en 1947 les transistors. Fabriqués à partir de silicium et ne nécessitant qu'une faible puissance électrique, ces composants petits et robustes, remplacent les tubes à vide dans les radios et les électrophones et permettent aux designers de miniaturiser les appareils.

Le faible coût des appareils transistors et leur portabilité les rendent populaires chez les adolescents.

Le passage en 1948 du disque 78 tours au microsillon permet une concentration du répertoire de la chanson française en version longue (33 tours) ou courte (45 tours).

Le tourne-disque " Teppaz " est un objet " mythique " des années 50.

La radio se banalise. Elle équipe 90 à 95 % des ménages. Elle est un service public, monopole d'état. Elle diffuse des pièces de théâtre, des feuilletons et relate des événements. Les radios privées émettent des territoires limitrophes: radio-Andorre, radio-Luxembourg, radio Monte-Carlo.

En 1955, la station Europe n°1 est créée. Elle impose un style de radio très différent: programmes de variétés enregistrées, jeux, journaux parlés, émissions pour les jeunes et publicité. L'émission "salut les copains" en 1958 s'attache un public jeune avec une musique et des signes de reconnaissance particuliers.

La télévision mise au point techniquement dans les années 1930, ne commence à pénétrer les ménages français que dans les années 1950. Elle atteint un public qui ne se lasse pas d'admirer, devant une boutique ou chez lui, une réalité qui devient "palpitante". Son émerveillement naïf n'a d'égal que sa fringale d'images.

Le premier journal télévisé est diffusé en 1949 sous la direction de Pierre Sabaggh. La première retransmission en direct a lieu le 2 juin 1953 pour le couronnement de la reine d'Angleterre à Londres.

Les émissions "trente-six chandelles" de Jean Nohain, "lecture pour tous" de Pierre Dumayet, "la piste aux étoiles" de Gilles Margaritis, "la caméra explore le temps" de Stellio Lorenzi, sont suivies par des français de plus en plus nombreux à s'équiper en télévision.

- Les objets de la collection:

Objet mythique des années 50, sur lequel les jeunes écoutent la chanson française, Charles Trenet, Édith Piaf, Yves Montant, Brassens... et découvrent les musiques anglo-saxonnes et le Rock'n Roll.

 

Arts ménagers:

- Un peu d'histoire:

Réfrigérateurs, machines à laver, aspirateurs, constituent les trois achats fondamentaux des français. Les petits appareils électriques, moulins à café, mixers, robots, fers à repasser, sèche-cheveux, sont largement adoptés.

Néanmoins, fabricants et démonstrateurs de petits appareils ménagers à main continuent à attirer les badauds qui se rabattent sur leurs inventions moins coûteuses que les appareils électriques.

Les cuisinières à gaz ou à électricité prennent une place grandissante, mais la cuisson se fait encore bien souvent au bois ou au charbon.

Les batteries de cuisine sont en émail bordé d'un liseré noir.

La civilisation plastique commence. Elle apporte la couleur et donne des formes nouvelles aux bassines, seaux, cuvettes, poubelles, jusque là alors en cuivre ou en tôle galvanisée, lourds et bruyants. Bon marché, ces articles deviennent à la portée de tous.

- Les objets de la collection:

A la fin des années 50, les réfrigérateurs montrent une volonté de se démarquer de la couleur fonctionnelle et hygiénique, le blanc, et adopte des tons pastels.
La forme de ce "Frigidaire" se rapproche du design automobile: lignes arrondies, poignées, logo.
Son intérieur est compartimenté pour séparer les différents types d'aliments

Au Salon de 1952, l'apparition du combiné aspirateur-cireuse, qui aspire et cire, fait sensation.

En 1950, apparait le fer à repasser que l'on peut régler selon la nature du tissu et la vitesse du repassage. Il est équipé d'un voyant lumineux qui s'éteint dès que la température choisie est atteinte.

En émail blanc, 3 feux à gaz, four électrique.

Les appareils combinés avec brûleurs à gaz et four électrique apparus en 1939, sont présentés par de nombreux constructeurs au Salon ménager de 1948.

Le Creusot commande en 1954 à Raymond Loewy une cocotte "Coquetelle", en émail et matière plastique, qui se fait en deux dimensions et 3 couleurs (pamplemousse, vert et turquoise), bordée de jaune. Les poignées sont en matière plastique résistant aux hautes températures.

La cocotte minute Seb, marmite à pression, refusée au salon de 1954, est lancée à coups de publicité dont le slogan "Seb, Sebo, Sebon" fait le succès.

 

Années 50 :

- Un peu d'histoire:

Les années 50 sont celles de l'après-guerre; elles correspondent à la IVe République (1946-1958) et au début de la Ve. Deux hommes politiques sont au premier plan, Antoine Pinay qui incarne l'épargne, la respectabilité, les valeurs familiales et Pierre-Mendès France qui incarne le choix de la croissance et de la modernité.

En 1946, les usines Renault, les grandes banques, les houillères, le gaz et l'électricité sont nationalisés.

Alors que s'achève la guerre d'Indochine, commence la guerre d'Algérie...

Les français "retroussent leurs manches", connaissent la prospérité, la productivité et la natalité.

Le développement de la vente à crédit permet aux classes moyennes et aux couches populaires d'accéder à un nouvel art de vivre, d'acquérir des biens ménagers, une automobile, voire un pavillon. La société de consommation, de loisirs et de culture de masse s'impose.

L'Amérique capitaliste et l'Union Soviétique communiste s'affrontent. C'est la période de la "Guerre Froide".

En 1957, les soviétiques lancent Spoutnik 1, le premier satellite mis en orbite autour de la planète. En 1961, Youri Gagarine est le premier homme à aller dans l'espace.

L'opposition des blocs Est et Ouest se concrétise par le pacte de Varsovie et la fondation de l'OTAN en 1949.

A Varsovie, le 14 mai 1955, l'Albanie, la Bulgarie, la Hongrie, la République Démocratique Allemande, la Pologne, la Roumanie, l'Union Soviétique et la Tchécoslovaquie ont signé un traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle dont les termes semblent calqués sur ceux du pacte Atlantique.

 

Générique :

Dossier réalisé à l'occasion de l'achat, par le musée Auto Moto Vélo de Châtellerault, de 21 scooters français des années 50.

Conception: Dominique VILA, conservateur des musées de Châtellerault

Réalisation: Magalie DIEN et Olivier MORENO, animateurs multimédia au musée Auto, Moto, Vélo de Châtellerault.

Tous les objets photographiés font partis des collections du musée.

Bibliographie: Goyard (Jean) et Pascal (Dominique)
Tous les scooters du monde
Ch. Massin éditeur, 1993

Favardin (Patrick)
Les années 50, les carnets du chineur
Editions du Chêne, 1999

Dumas (François-Marie) et Ganneau (Didier)
Scooters du monde, 100 ans d'histoire
E/P/A éditions, 1995

Catalogue d'exposition
Les années 50
Editions du centre Georges Pompidou, Paris, 1988

© Musée Auto Moto Vélo, Châtellerault © Alienor.org, Conseil des musées