Les salles disparues de la maison de Pierre Loti

Sommaire

 

La Maison de Pierre Loti est l'une des rares maisons d'écrivain qui possède encore ses décors, son mobilier d'origine et qui conserve toute son authenticité.

Au fur et à mesure des années et du nombre de visiteurs foulant le sol de ses pièces, les structures de l'édifice ont considérablement travaillé rendant impossible voire dangereuse la poursuite en l'état de son ouverture au public. Des travaux sont donc engagés pour stabiliser, renforcer et rénover la maison. C'est l'opportunité de revenir sur plusieurs salles (leur fonction et leur décoration) méconnues des visiteurs car soit disparues avant l'acquisition de la maison par la municipalité soit en trop mauvais état ou dépouillées de leur décoration pour être proposées à la visite.

Dans le cadre de ce projet de rénovation de la Maison de Pierre Loti (fermée pour rénovation le 1er octobre 2012), se pose la question de l'évocation ou de la reconstitution de ces ensembles décoratifs dénaturés ou disparus après la mort de l'écrivain.

On peut distinguer trois types de salles :

  1. Celles qui évoquent le temps et sa fuite : le « petit musée » et la salle « paysanne ».
  2. Celles où l'auteur recrée des ambiances liées à ses voyages : le bureau dit « de Gustave », la bibliothèque ou « chambre des momies », la « pagode japonaise » et la « salle chinoise ».
  3. Les pièces privées aujourd'hui en grande partie vidées de leur mobilier : la « chambre des abeilles » et la « chambre des grands-mères ».

Le texte de cette publication est tiré de la conférence La problématique des salles dénaturées ou disparues de la Maison de Pierre Loti donnée par Claude Stefani, conservateur des Musées municipaux de Rochefort-sur-Mer. Pour chaque pièce est décliné l'état initial (quand les données disponibles le permettent) et le parti pris adopté dans le cadre du projet de rénovation.

Vue ancienne : la chambre espagnoleConclusion